vendredi 3 février 2012

Les années 50



1950, années d'après guerre, suite au baby boom qui a eu lieue les ménages sont mis en avant dans la publicité, et qui d'autre pourrait mieux représenter les ménages que la femme au foyer ? En effet la femme étant connue pour être une bonne mère, une bonne épouse, cuisinière et ménagère est stéréotypée dès son apparition dans la publicité. Elle n'apparaît donc que dans des publicités destinées aux produits ménagés ou nouveaux robot pour cuisiner. Elle est consommatrice direct de ces produits, mais l'homme, qui est le maître de la maison, est souvent aussi évoqué dans ces publicités.

La bonne épouse :

la femme a travers les années a toujours été une bonne épouse en particulier dans les années 50. Tout d'abord car elles sont soumises à leur maris par le fait qu'elles ne travaillent pas et dépendant donc de lui.
Elles doivent rester à la maison pour s'occuper de toutes les tâches ménagères et ainsi satisfaire toutes les envies de leur maris.

« Le chef fait tout, mais la cuisine c'est pour la femme »

Ce genre de publicités montre que la femme est l'utilisatrice directe des produits mis en avant, mais que le consommateur indirect est bien l'homme. « Pour elle un Moulinex... » utilisatrice de l'objet car le rôle de la femme est d'être cette bonne épouse et cuisinière. « ...Pour lui les bons petits plan. » consommateur du résultat, c'est son épouse qui prépare et lui qui profite.

Cette période d'après guerre permet, aux femmes de s'accomplir pleinement dans ce rôle grâce à l'apparition de nouveaux appareils censés lui faciliter la vie et la rendre plus confortable.
En effet, suite au « baby-boom », les publicités et les produits destinées aux mères augmentent et renforcent l'idée que le statut social de la femme n'est défini que par le fait de fonder une famille. Elle doit s'occuper de ses enfants pendant que son mari travaille .

Dans les années 50 exemple de publicité s'adressant au femmes, « le guide de la bonne épouse » :

FAITES EN SORTE QUE LE DÎNER SOIT PRÊT.
Préparez les choses à l'avance, le soir précédent s'il le faut, afin qu'un délicieux repas l'attende à son retour du travail. C'est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu'ils rentrent à la maison et la perspective d'un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d'un accueil.

SOYEZ PRÊTE.
Prenez quinze minutes pour vous reposer afin d'être détendue lorsqu'il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d'être égayée et c'est un de vos devoirs de faire en sorte qu'elle le soit.

RANGEZ LE DÉSORDRE.
Faites un dernier tour des principales pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à poussière sur les tables.

RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU MINIMUM.
Au moment de son arrivée, éliminez tout bruit de machine à laver, essoreuse ou aspirateur. Essayez d'encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir. Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre désir de lui plaire.

ECOUTEZ-LE.
Il se peut que vous ayez une douzaine de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n'est pas le moment opportun. Laissez le parler d'abord, souvenez-vous que ses sujets de conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée lui appartienne...

La bonne mère :

Dans les années 1950, la femme ne tient pas seulement le rôle de l'épouse dans la société. La femme doit aussi être une bonne mère. Papa travaille pendant que maman reste à la maison pour s'occuper des enfants. Cela se répercute sur la publicité, qui met souvent en scène une mère et son enfant. La marque phare des années 1950 mettant en scène l'image de la mère est Blédine, marque de petits pots pour bébé. Blédine n'hésite pas à dire qu'elle est "la seconde maman". Le stéréotype de la femme mère est partout dans les publicités de cette marque. Mais Blédine n'est pas la seule marque à utiliser le stéréotype de la mère. En effet, l'image de la mère est aussi présente dans un tout autre domaine, bien différent de celui des petits pots pour bébé. On retrouve ce cliché chez la célèbre marque de savon Cadum également, qui, en nous disant que ce savon rendra notre "peau douce comme une peau de bébé", veut nous faire comprendre que Cadum peut-être aussi bien utilisé par maman que par bébé. Cependant, Cadum ne met pas en scène une mère dans toutes ses publicités, préférant plutôt afficher un bébé seul, bien que le stéréotype de la mère est un des plus importants dans les années 1950.

Bonne ménagère :

Nous sommes dans les années 1950. A cette époque, la femme française ne semble avoir qu'un seul rôle, celui de femme au foyer. Elle exécute toutes sortes de tâches ménagères à longueur de journée. La femme au foyer des années 1950 n'est pas seulement un fait social, la ménagère est présente dans la publicité, qui prend appui sur cet aspect de la femme. Le stéréotype de la femme ménagère y est alors omniprésent.

Les années 1950 voient apparaître toutes sortes de nouveaux appareils ménagers, dont les robots Moulinex. Moulinex affiche alors la femme ménagère dans toutes ses publicités parce que "Moulinex libère la femme". La publicité Moulinex des années 1950 laisse entrevoir une femme tenant essentiellement le rôle de la ménagère, s'émerveillant devant tous les nouveaux appareils ménagers commercialisés, dont les robots que la marque ne cesse de commercialiser.

Mais que reste-t-il du stéréotype de la femme ménagère aujourd'hui ?
De nos jours, il se fait plus rare d'apercevoir une femme tenir essentiellement un rôle de ménagère dans la publicité. L'image de la ménagère est de moins en moins utilisée par les publicitaires. On ne voit plus de femmes vantant les mérites d'appareils ménagers comme c'était le cas dans les années 1950.
Cependant, certains spots publicitaires font encore appel à la femme ménagère, notamment les publicités des marques de cuisines, qui mettent en scène une femme, maîtresse des lieux, dans sa cuisine.
Ainsi, Cuisine Plus vend ses cuisines en montrant une femme bien dans sa cuisine, une "Cuisine Plus, c'est ma cuisine à moi, et à personne d'autre".